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Le Burundi accélère son engagement pour la préservation et la valorisation de son patrimoine

Le Burundi renforce son engagement en faveur de la préservation et de la valorisation de son patrimoine culturel et naturel. Lors d’un atelier de renforcement des capacités organisé à Bujumbura du 10 au 12 février, les experts burundais du secteur touristique et patrimonial se sont réunis pour approfondir leur compréhension de la Convention sur le Patrimoine Mondial. Cet événement a été rendu possible grâce à une collaboration étroite entre le Ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme et le Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain. Dans son discours d’ouverture, le Ministre du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme a mis en avant l’importance stratégique de cet atelier. Elle a rappelé que le Burundi, membre du Conseil des Gouverneurs du Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain, avait accueilli avec succès la 36ᵉ session de cette instance en décembre 2024. Cet atelier en est une suite logique, visant à doter les acteurs locaux des compétences nécessaires pour mener à bien l’inscription des sites burundais sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Un patrimoine riche mais encore méconnu

Avec 123 sites recensés, allant des parcs nationaux aux chutes d’eau en passant par des sources thermales et des monuments historiques, le Burundi dispose d’un potentiel touristique immense. Pourtant, aucun site burundais ne figure encore sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, un défi majeur pour le développement du tourisme national. « Notre ambition est d’inscrire cinq sites d’ici 2040 et dix d’ici 2060 », a affirmé Madame Marie Chantal NIJIMBERE, Ministre du Commerce,du Transport,de l’Industrie et du Tourisme qui a rehausse ses activites, soulignant la volonté du gouvernement de faire du tourisme un levier clé de développement économique. L’inscription de sites burundais sur la liste de l’UNESCO permettrait d’attirer davantage de visiteurs internationaux et de renforcer la visibilité du pays à l’échelle mondiale.

Un atelier clé pour l’avenir du tourisme burundais

Durant trois jours, les participants (experts, représentants institutionnels et spécialistes du patrimoine) vont approfondir les critères et procédures d’inscription à l’UNESCO. Cet atelier marque ainsi une étape cruciale dans le processus d’identification, de préservation et de valorisation des richesses culturelles et naturelles du pays. En clôturant son allocution, le Ministre a encouragé les participants à s’investir pleinement dans ces travaux afin de garantir des avancées concrètes pour le Burundi. Elle a également réitéré la reconnaissance du gouvernement envers le Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain, appelant à une coopération continue pour concrétiser ces ambitions. Avec cet engagement renforcé, le Burundi ouvre une nouvelle page de son histoire patrimoniale et touristique, mettant en lumière un trésor encore méconnu du monde, mais promis à un bel avenir.
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